Développement de partenariat
Les collections muséales face à l’impératif évènementiel
2014-2018
Le Développement de partenariat Les collections muséales face à l’impératif évènementiel a réuni, pour la première fois, le musée et l’université dans une approche de coproduction des connaissances portant sur les usages évènementiels des collections.
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Histoire, théorie et pratique des nouveaux usages des collections
Histoire, théorie et pratique des nouveaux usages des collections
- Gatineau
Les « nouveaux usages des collections » regroupent un ensemble de pratiques muséales qui ont vu le jour isolément depuis la fin des années 1960 et qui, avec le tournant du millénaire et le retour réflexif aux collections, se sont multipliés au sein des musées d’art.
Au risque et péril de l'art
Au risque et péril de l'art
Cette séance propose de réfléchir à ce péril annoncé auquel certains musées soumettent ou ont soumis les œuvres de leurs collections.
Les collections sont de retour !
Les collections sont de retour !
- Joliette
Dans un contexte d’inflation évènementielle pour lequel les musées réinventent depuis peu les usages qu’ils font de leurs collections, celles-ci se voient souvent investies en tant que matériau idéal d’un faire-événement devenu incontournable.
Les usages événementiels des collections muséales
Les usages événementiels des collections muséales
- Montréal
Les musées exploitent des stratégies pour inscrire l’évènement au coeur de leurs collections : « cartes blanches », insertion d’oeuvres contemporaines dans des salles historiques, mise en vedette d’une oeuvre ciblée, grands projets architecturaux.
Le musée comme évènement architectural
Le musée comme évènement architectural
- Québec
Soumis comme toutes les institutions culturelles au régime de l’impératif évènementiel, les musées d’art nous ont habitués à une surenchère d’évènements qui dépasse la seule programmation d’expositions.
“Raid the Icebox 1, with Andy Warhol” et critique institutionnelle : les origines de la carte blanche
“Raid the Icebox 1, with Andy Warhol” et critique institutionnelle : les origines de la carte blanche
Cet essai examine les origines de la carte blanche lancée aux artistes par les musées, particulièrement lorsqu’elle s’incarne dans une nouvelle exposition des objets de la collection permanente.
Conférences de Jérôme Glicenstein à la Galerie de l'UQAM et à l'Université de Montréal
Conférences de Jérôme Glicenstein à la Galerie de l'UQAM et à l'Université de Montréal
- Montréal
Artiste et théoricien, Jérôme Glicenstein est professeur au département Arts plastiques de l’université Paris 8. Il y a créé, en 2009, un master en Médiation de l’art contemporain et gère une galerie universitaire.
Pour une histoire du corps muséifié : les « images schématiques » en performance
Pour une histoire du corps muséifié : les « images schématiques » en performance
Depuis les années 2000, les musées présentent de plus en plus de performances à l’extérieur du cadre traditionnellement réservé aux activités ponctuelles. Ce changement programmatique est lié à l’évolution de la discipline de la performance.
Les collections muséales, entre histoire et contemporanéité
Les collections muséales, entre histoire et contemporanéité
À partir de l’exposition Interior Landscape de Mona Hatoum à la Fondation Querini Stampalia, présentée en 2009 parallèlement à la 53e Biennale de Venise, cet article analyse la réactualisation des collections historiques par des artistes contemporains.
Nouvelles approches de la collection
Nouvelles approches de la collection
- Ottawa
En quoi les choix passés en matière de collectionnement teintent-ils les pratiques futures? Un objet se transforme-t-il en entrant dans la collection d’une institution? Et qu’en est-il de l’institution elle-même?
Appel à communications pour le colloque _Histoire, théorie et pratique des nouveaux usages des collections_
Appel à communications pour le colloque Histoire, théorie et pratique des nouveaux usages des collections
- Gatineau
Les « nouveaux usages des collections » regroupent un ensemble de pratiques muséales qui ont vu le jour isolément depuis la fin des années 1960 et qui, avec le tournant du millénaire et le retour réflexif aux collections, se sont multipliés au sein des musées d’art.
The collection as Image. Expanding media through collection-based commissions
The collection as Image. Expanding media through collection-based commissions
LAMOUREUX, Johanne (2018). “The collection as Image. Expanding media through collection-based commissions”, dans M. Forli et A. Mauro (dirs.), In Piena Luce, Milan et Rome : Ed. Contrasto et P. du Vatican.
Deux articles dans le numéro 43 de la revue RACAR – Revue d’art canadienne/Canadian Art Review
Deux articles dans le numéro 43 de la revue RACAR – Revue d’art canadienne/Canadian Art Review
Deux chercheures membres du groupe CIÉCO contribuent au dernier numéro de la revue RACAR – Revue d’art canadienne/Canadian Art Review qui propose un numéro spécial sur le commissariat engagé sous la co-direction de Marie Fraser et Alice Ming Wai Jim.
Un Picasso en Palestine ou le mythe moderne comme re-enactment d’une crise politique
Un Picasso en Palestine ou le mythe moderne comme re-enactment d’une crise politique
FRASER, Marie (à paraître). « Un Picasso en Palestine ou le mythe moderne comme re-enactment d’une crise politique », Revue Plastik, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Description du projet
Le Développement de partenariat Les collections muséales face à l’impératif évènementiel a réuni, pour la première fois, le musée et l’université dans une approche de coproduction des connaissances portant sur les usages évènementiels des collections. Le Développement de partenariat associe la chercheuse principale Johanne Lamoureux (professeure titulaire à l’Université de Montréal) et les chercheuses Mélanie Boucher (professeure titulaire à l’Université du Québec en Outaouais) et Marie Fraser (professeure titulaire à l’Université du Québec à Montréal), trois musées partenaires (le Musée d’art de Joliette, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec) de même que la collaboration d’Elitza Dulguerova (maîtresse de conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris I), de Reesa Greenberg (historienne de l’art) et de Laurier Lacroix (professeur émérite à l’Université du Québec à Montréal).
Le rythme des musées est désormais réglé par un impératif évènementiel. Mais qu’est-ce qu’un évènement dans le champ particulier de la muséologie ? Longtemps l’évènementiel a été associé à la production d’expositions exceptionnelles ou de manifestations temporaires, dont le nombre est de plus en plus significatif et les formats de plus en plus variés. La force de ce premier projet, Les collections face à l’impératif évènementiel, est de poser la question suivante : lorsque l’évènementiel entre au musée, quelles sont les conséquences de cette nouvelle amplification sur les collections, sur la mise en récit de l’art qui se déploie dans leur présentation et sur la conception patrimoniale des œuvres ? La vie publique des musées, comme celle de la plupart des institutions culturelles, est sous-tendue par ce que nous appelons l’impératif évènementiel. L’expression désigne non pas un ensemble de circonstances ponctuelles autour d’évènements singuliers, mais un système, un régime, par lequel la réputation et la survie des institutions culturelles sont indissociablement liées à leur « capital de visibilité », tel que le conçoit Nathalie Heinich, et à leur capacité de captation des tribunes médiatiques. Nous avons ainsi regroupé sous cette appellation un ensemble d’actions possibles, désignées comme stratégies muséales et nous tentons, en partenariat avec des musées que cette condition intéresse et inquiète, d’en réfléchir les manifestations et les impacts dans les collections. Nos partenaires, le Musée d’art de Joliette, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec, sont trois institutions dont le statut et le mandat de collectionnement varient. Une même conjoncture, articulant trois facteurs, éclaire leur participation à ce projet : donation significative, expansion architecturale et redéploiement des collections.
C’est ainsi qu’à partir de 2014, nous avons amorcé avec ces trois musées l’étude des nouvelles expériences de valorisation des collections. Abandonnant ou remaniant le parcours chronologique et immobile du manuel d’histoire de l’art au profit d’expositions de la collection resserrées dans le temps et accueillant des intrusions anachroniques, des présentations thématiques, des cartes blanches (d’artistes en art contemporain, de commissaires, de personnalités ou de membres du public), des évènements d’arts vivants dans les salles permanentes ou encore des singularisations d’œuvres, les musées d’art ont favorisé la mise en place d’usages inédits de leur collection. Ces façons de faire introduisent des modalités inexplorées jusqu’ici dans la conception et le traitement des collections. Elles en refaçonnent significativement trois paramètres : leur rapport au temps, qui passe de la longue durée à un temps évènementiel plus convulsif ; leur rapport à l’espace, qui encourage l’exposition des œuvres en dehors des séries et des voisinages prévisibles où elles prennent habituellement place ; et leur rapport à l’usage, dans la mesure où certaines stratégies visent à penser la collection à partir d’autres registres qui sont davantage liés aux personnes (des professionnels muséaux aux groupes marginalisés), qu’aux paradigmes encyclopédique, national ou historique.
Référence : Ce texte est une version remaniée de l’« Introduction : Penser l’actualité des collections » de Mélanie Boucher, Marie Fraser et Johanne Lamoureux (et dir.), Réinventer la collection : l’art et le musée au temps de l’évènementiel, Québec : Presse de l’Université du Québec (à paraître, 2023).
Objectifs
Le projet de Développement de partenariat Les collections muséales face à l’impératif évènementiel réunit le musée et l’université dans une approche de coproduction des connaissances portant sur les pratiques entourant les usages évènementiels des collections en poursuivant quatre objectifs :
- Mettre en valeur des collections dans le contexte actuel d’un engouement quasi exclusif pour les expositions.
- Réfléchir sur les conséquences, pour la dimension patrimoniale des collections, de ces nouveaux usages évènementiels.
- Produire un nouveau savoir sur cette question inédite à partir du recensement de ces nouvelles pratiques muséales.
- Favoriser un décloisonnement institutionnel entre les deux pôles qui supportent la discipline de l’histoire de l’art, que sont le musée et l’université, et, à ce titre, adapter la formation des chercheurs et des chercheuses à la double réalité des milieux professionnels où ils sont susceptibles de travailler.
Réalisations
_Réinventer la collection. L'art et le musée au temps de l'évènementiel_
Réinventer la collection. L'art et le musée au temps de l'évènementiel
Les contraintes de l’impératif évènementiel sont inévitables. Elles se reflètent sur la production culturelle contemporaine et sur les musées. Mais qu’est-ce qu’un évènement en muséologie ?
CIÉCO, Lettre d’information n° 1
CIÉCO, Lettre d’information n° 1
Bienvenue dans la première lettre d’information du Partenariat Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art.
CIÉCO, Lettre d’information n° 2
CIÉCO, Lettre d’information n° 2
Bienvenue dans la deuxième lettre d’information du Partenariat Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art.