Jérôme Glicenstein, Insaisissables valeurs. L’économie en trompe-l’œil de l’art contemporain, Paris, Hermann, 2023
Nouvelle parution
Jérôme Glicenstein, Insaisissables valeurs. L’économie en trompe-l’œil de l’art contemporain, Paris, Hermann, 2023
Ce qui fonde la valeur esthétique et financière de l’art contemporain peut sembler obscur : pour quelle raison telle œuvre est-elle unanimement célébrée et atteint des sommes record, alors que telle autre n’intéresse personne et ne pourra jamais être vendue ? Les réponses à cette question sont multiples : l’influence des discours critiques ou des procédures de valorisation commerciale ; le rôle joué par certains musées ou collectionneurs ; les rumeurs ; l’aspiration à la reconnaissance sociale, pour les artistes ou les collectionneurs ; la volonté d’avoir un rayonnement culturel, pour les musées, États ou régions ; le besoin d’expansion commerciale pour les galeries ; la nécessité de blanchiment d’image ou d’argent pour certains collectionneurs… À tout cela s’ajoutent l’influence des relations entre acteurs du monde de l’art dans la formation des valeurs, et la manière dont l’apparition et la disparition de ces mêmes valeurs constitue un enjeu central de l’art contemporain. Les œuvres ou les artistes ne sont ainsi jamais isolés, mais reliés à un système plus large — une économie — où circulent des objets, des personnes, des discours, des entités commerciales ou indépendantes, des institutions et des ressources monétaires.
Auteur
Jérôme Glicenstein est professeur au département d’arts plastiques de l’université Paris 8 et responsable de la rédaction de la revue Marges (PUV). Il est l’auteur de L’Art : une histoire d’expositions (2009), L’Art contemporain entre les lignes (2013), L’Invention du curateur (2015), et a codirigé avec Bernadette Dufrêne l’ouvrage collectif Histoire(s) d’exposition(s)/Exhibitions’ Stories (2016).
Membres
Jérôme Glicenstein
Professeur au Départements d’Arts plastiques et de Photographie, Université Paris 8
Actualités connexes
Rassemblement _Entre nos archipels : Dialogues autochtones en contextes francophones_
![Hannah Claus, chant pour l’eau [Kaniatarowánen - entie nonkwá:ti], (détail), 2024](https://cieco-strapi.onrender.com/uploads/small_Modele_Image_Vertical_Fond_Neutre_5b5403a602.png)
Rassemblement Entre nos archipels : Dialogues autochtones en contextes francophones
- Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM)
Prenant appui sur les expositions d’art autochtone actuellement à l’affiche au MBAM, le rassemblement Entre nos archipels : Dialogues autochtones en contextes francophones a pour objectif de mettre en relation des personnalités autochtones du monde de la culture issues d’horizons géographiques et culturels différents (Kanien’kehá:ka, Anishinaabe, Wendat, Ilnu, Eeyou, Inuit, Ininiwak, Atakapa-Ishak, Kali’na Tɨlewuyu, Ajamat, Malagasy, Mā’ohi, Tagata Sāmoa…). Une particularité cependant les unit : les peuples auxquels ils et elles appartiennent ont été colonisés, à un moment de leur histoire, par la France.
Exposition _Soleils levants : l’art des Confédérations des fleuves et des grands lacs_ au MBAM

Exposition Soleils levants : l’art des Confédérations des fleuves et des grands lacs au MBAM
- Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM)
Soleils levants : l’art des Confédérations des fleuves et des grands lacs rassemble une vingtaine d’œuvres d’artistes appartenant aux différentes confédérations, nations et générations qui, à travers leurs pratiques, témoignent des histoires de l’art autochtone des siècles derniers.
Bourse doctorale à l’UQAM<br/> Bourse de recrutement au doctorat à l’UdeM et à l’UQO

Bourse doctorale à l’UQAM
Bourse de recrutement au doctorat à l’UdeM et à l’UQOBourse doctorale à l’UQAM
Bourse de recrutement au doctorat à l’UdeM et à l’UQOAppel à communication pour les journées d’étude « Œuvres variables : Ce qui reste au musée quand tout change »

Appel à communication pour les journées d’étude « Œuvres variables : Ce qui reste au musée quand tout change »
- Paris
Appel à communication pour la journée d’étude « Œuvres variables : Ce qui reste au musée quand tout change »